“A ceux qui n’aiment pas les blasphèmes, redisons que personne ne les oblige à les aimer. Ni à acheter Charlie Hebdo, ni à dessiner Mahomet, ni à aller voir des expositions ou des pièces de theater moquant Jésus. Mais qu’ils n’interdisent pas aux autres de penser librement et rejoignent clairement le camp de la liberté de conscience.- Caroline Fourest, Eloge du blasphème: essai
Qu’ils passent du « oui mais » au « mais oui ».
…
Que chacun en soit bien conscient. Le « oui mais » conduit à une société où le sacré redevient tabou, où les croyants sont privilégiés par rapport aux non-croyants, où les religions majoritaires passent avant les religions minoritaires, où l’intimidation et la violence ont gagné.
Le « mais oui » dessine un monde où l’on continue à se parler malgré nos disputes, où les croyants et les non-croyants sont à égalité, où toutes les religions s’expriment sans privilèges, où l’on peut rire de ce qui nous fait peur et donc tenir tête, ensemble, aux plus violents.
Il n’existe pas d’autre choix. Ce sera le courage ou la lâcheté. Ceux qui pense que la lâcheté permet d’éviter la guerre se trompent. La guerre a déjà commencé. Seul le courage peut ramener la paix.”
Saturday, June 6, 2015
Quote of the day
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